Révéler et conforter les entités paysagères et milieux naturels déjà présents
La gestion de l'eau comme séquence d'accueil
Les jardins contemplatifs
Palette végétale projet - strate haute

Acer buergerianum

Acer campestre

Acer ginnala

Acer rubrum

Alnus glutinosa

Betula pendula

Betula pubescens

Fraxinus americana "autumn purple"

Fraxinus pennylvanica "cimmzam"

Gleditsia triacanthos "sunburst"

Gymnocladus dioicus

Liquidambar styraciflua

Metasequoia glyptostroboides

Pinus sylvestris

Quercus coccinea

Quercus palustris

Quercus phellos

Quercus rubra

Salix caprea

Salix viminalis

Sorbus domestica

Taxodium distichum

4 - Séquence d'accueil

Angelica archangelica

Astilboides tabularis

Carex pendula

Deschampsia cespistosa

Eupatorium cannabinum

Euphorbia griffithii fireglow

Euphorbia palustris

Galium verum

Iris ensata geisha hiskiki

Iris sibirica blue moon

Iris sibirica tycoon

Lychnis flos cuculis white robin

Lythrum salicaria

Molinia caerulea

LieuMarquette-lez-Lille
Date2021
Surface180 000  m²
MOA

Lesaffre

Équipe

Tank architectes (mandataires)
Emma Blanc
TPFI (BET structure et fluides)
Alternative (BET acoustique)
Socotec (BET de controle)
Energelio (BET HQE)
Atelier Telescopique (Signaletique)
Cabinet ghesquiere & dierickx

Mots-Clés
  • Zones humides
  • Mesures ERC
  • Site de production industrielle
Catégories
  • Jardins et cours
  • Culture et equipements
  • Site naturel et grand paysage
Crédits

Perspectives ©Tank architectes

En 2017, une dichotomie végétale indigène-exogène à renforcer

Du parc « dessiné » au paysage « naturel »

En effectuant un travail fin de liaison entre l’exotique et l’indigène, le projet propose de révéler et conforter les entités paysagères et milieux naturels déjà présents :

  • un parc constitué d’une pièce d’eau : espace ouvert qui offre des vues depuis les bâtiments ;
  • un patrimoine arboré qualitatif : plantés isolés ou en groupe, de beaux et remarquables sujets d’essences variées forment une collection d’arbres ;
  • une biodiversité riche en habitats ; notamment liés à la présence de zones humides ;
  • une vaste prairie traitée en gestion différenciée.
    Au sein du campus, en corrélation avec la nature environnante, de nouveaux lieux voient le jour.
    Autant d’espaces qui répondent à des usages, en créent de nouveaux, et participent à la lisibilité du site tout en développant une plus grande biodiversité.
La gestion de l'eau comme séquence d'accueil

La gestion de l'eau comme séquence d'accueil

Les cheminements surélevés traversent des espaces plantés en creux et offrent aux usagers une immersion dans un cadre végétal généreux.
Au niveau de l’entrée, deux chemins principaux en béton se rejoignent au niveau de l’entrée principale à couvert. La grande perspective s’élargit ici à 3,00 m, l’entrée est vaste, elle se poursuit même visuellement, au-delà du seuil bâti et jusqu’à l’étang grâce aux parois transparentes : le paysage « traverse » l’architecture.
Les décaissés et les fossés innervent le site : à l’entrée, dans les parkings, aux abords du restaurant ou en relation avec des salles de réception ou de réunions.
Ces dispositifs spatiaux, simples et peu coûteux à mettre en œuvre permettent de développer une palette végétale d’une très grande richesse.

Les patios habités

Les patios et jardins contemplatifs

Espaces de pause et de convivialité, installés au cœur du nouveau bâtiment, les jardins et les terrasses offrent des ambiances adaptées aux usages du quotidien et /ou exceptionnels.
Ils agrémentent les vues depuis l’intérieur, engagent les espaces de travail à établir une corrélation visuelle avec la nature environnante.
Ils sont des lieux que l’on regarde, mais aussi et surtout dans lesquels on peut travailler, faire une pause, seul ou accompagné, partir pour une promenade, à partir desquels on peut rejoindre le canal.
Des associations de qualités de feuillages, une palette de nuances de couleurs et motifs graphiques, des jeux d’échelle, de densité et de lumière sont finement élaborés pour que le jardin se donne à voir, depuis les lieux de travail.

Le parc de stationnement

Les parking sont des espaces traversés et empruntés tous les jours par les usagers.
Ils participent de la séquence d’entrée et sont la première image que l’on se fait du site.
Les 398 nouvelles places créées qui représentent une surface d’environ 10 000m² ont fait l’objet d’une ambition paysagère forte. Leur impact sur les sols ainsi que leur présence visuelle est considérable.
Les places de stationnement sont réalisées dans un matériau clair de type béton, afin de limiter l’augmentation de la chaleur liée à la présence des matières goudronnées noires.
Afin de minimiser l’imperméabilisation des sols, les aires de stationnements sont partiellement enherbées. Sur chaque place, des bandes engazonnées apportent plus de porosité (1800m²).
Des fossés plantés qui agrémentent et longent les cheminements piétons au sein du parking permettent la gestion des eaux de ruissellement ainsi que la mise en retrait des véhicules.